A propos

Les ateliers Gilis violins

Dans différents moments de son parcours professionnel, Pascal Gilis a eu l’occasion de gérer la fabrication d’instruments du quatuor de manières assez différentes. Que ce soit seul dans son atelier ou au sein d’un groupe (comme à l’école de Crémone), que ce soit comme garant d’un instrument terminé pour chacun des participants d’un stage de lutherie amateur ou que ce soit comme formateur d’apprentis dans son atelier ou dans des écoles de cours du soir : ces différentes expériences et d’autres concours de circonstances ont abouti à l’opportunité de créer une manufacture d’instruments entre la Roumanie et la Belgique.

Afin d’obtenir une cohérence de fabrication entre les différents ouvriers travaillant sur le même instrument, s’est imposée la nécessité de standardiser les modèles et les processus de fabrication. C’est ce qui a fondé les principes de la gamme ateliers de la Dyle : une entrée de gamme solide, conçue par le savoir-faire du luthier et rassemblant tous les aspects positifs de l’empirisme et de la tradition artisanale : une bonne main sur de bons gabarits.

Nous suivons, orientons et organisons les techniques de production en maintenant un lien fort de formation et en étant très vigilants sur la constance de la qualité dans les routines qui s’installent.

La gamme Meteny s’est ensuite développée sur ces bases avec quelques améliorations. Le choix des bois est affiné et de meilleures tables d’harmonie sont utilisées. Les modèles sont plus fouillés dans leur conception et leur esthétique. Le travail des voûtes suit un autre processus de fabrication pour atteindre une sonorité supérieure. Le vernis est également le lieu d’un peu plus de détails et de temps consacré dans notre atelier à Bruxelles.

De leur côté les instruments Gilis freres poursuivent la montée en gamme avec des modèles plus iconiques comme le Lord Wilton, le Betts… Les ébauches bien avancées sont préparées par des aspirants luthier dans nos ateliers en Belgique puis nous les finissons nous même à Bruxelles, dans le détails de leur son/voûtes, leurs épaisseurs, la barre d’harmonie, l’accord des fréquences de résonance des plaques, leur vernis, le montage et le réglage. Un travail qui se rapproche fort du travail du luthier haut de gamme mais à plusieurs mains. Ces instruments sont déjà joués par de nombreux étudiants en conservatoires et masters ou par des professionnels en orchestre et restent très accessibles à l’acquisition. 

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